Tout d'abord, la conciliation travail-études me parait être une formation hors-pair pour le futur d'un jeune étudiant. L’étudiant qui travaille tout en allant à l’école développe son autonomie et sa responsabilité, deux qualités très importantes pour un adulte. Ainsi, l’élève peut améliorer ses techniques de méthodologies et de gestion, qualités qui, vous en conviendrez, son primordiales pour l’obtention diplôme. De plus, le travailleur aura à gérer son salaire, lui donnant un aperçu de la valeur de l’argent. Avec cette rentrée d’argent, le jeune apprendra à dépenser de façon responsable et structurée. Tant d’apprentissages se font sur le marché du travail qui est, aux dires de plusieurs, l’école de la vie.

            Ensuite, le travail et les études sont sans manifeste un mixte de choix. L’étudiant qui travaille tout au long de sa scolarité aura de l’argent à dépenser et payera des taxes, faisant ainsi rouler l’économie. Ces jeunes travailleurs peuvent être très profitables à la société. Que ce soit en comblant des postes intéressants pour la majorité de la population ou en occupant des emplois spécifiques aux jeunes, ces jeunes adultes peuvent se rendre très utiles. En outre, ils représentent une main-d’œuvre bon marché pour les employeurs. Quand notre économie tant québécoise que canadienne, n’ira pas mieux, je ne crois pas que l’on puisse refuser l’apport économique des étudiants-travailleurs.

Nous sortons tout juste d’une période de récession mondiale. Même les États-Unis sont toujours dans une période de difficultés financières. Cependant, le Québec s’en tire plutôt bien au niveau économique. En effet, l’économie québécoise en général  va bien mais ce n’est pas le cas des mines d’amiante de Thetford Mines et d’Asbestos. Ce sont des régions qui se meurent à grand feu. L’exploitation de l’amiante doit être subventionnée par le gouvernement sans quoi, nous courrons à la chute de nos régions ressources. De plus, pourquoi nous priver d’une grande source de revenus alors que l’On cherche à augmenter les frais de scolarités?

Madame Nadine Vachon,   

J’ai lu la lettre ouverte que vous aviez écrite à tous les citoyens ordinaires soucieux de l’environnement et j’ai été interpelé par vos propos. Tout comme vous, je suis soucieux de l’environnement et je désespère lorsque je vois des écologistes qui divaguent jusqu’à faire déraper le message vert.

            J’ai le même avis que vous: je crois que les soutanes vertes vont trop loin. Dans votre lettre, vous aviez mentionné des écologistes qui blâmaient une mère de famille faisant sécher sa lessive dans la sécheuse. Des comportements comme celui-ci font plus que me désespèrer, ils m’effraient. J’ai peur que de pareils gestes découragent  la population d’agir de façon verte. Il est déjà difficile de motiver les gens à agir écologiquement, qu’arrivera-t-il si on démoralise ceux qui font des efforts pour sauver l’environnement?

             Vous avez, à mon avis, parfaitement raison de vous insurger contre de tels comportements. J’espère tout de même que la population saura ouvrir les yeux sur la bonne marche à suivre pour pouvoir garder notre belle planète en santé.

 Cordialement

Philippe Vallières